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26 octobre 2017

 

Les 4 régulateurs belges et ACER (Agency for Cooperation of Energy Regulators) ont émis récemment des rapports très révélateurs.
Dans son ‘Annual report on the results of monitoring the internal Electricity and gas market in 2016’  ACER confirme une nouvelle baisse de la part de la composante énergie de la facture, ce tant pour le gaz que pour l’électricité. Cette part a baissé entre 2012 et 2016 en Europe de 41% à 35% pour l’électricité et de 56% à 50% pour le gaz. La FEBEG partage l’opinion d’ACER que ceci laisse peu de place pour la concurrence entre fournisseurs, d’autant plus que la Belgique se situe en dessous de ces moyennes. L’étude compare aussi la ventilation de la facture d’électricité dans les principales capitales européennes : Là où, selon l’étude, la part de la composante énergie dans la facture se situe à 30% à Bruxelles, elle est de 26% à Berlin, de 36% à Paris, de 37% à Luxembourg, de 40% à Amsterdam et de 53% à Londres.

Le rapport commun 2016 des 4 régulateurs belges sur ‘l’évolution des marchés de l’électricité et du gaz naturel en Belgique’  apporte aussi son lot d’enseignements. Ainsi les régulateurs constatent une baisse substantielle des prix de la pure composante énergie de décembre 2015 à décembre 2016. Une diminution de prix de 11% pour les particuliers et de 6% pour les PME pour la part énergie de la facture d’électricité. Pour la part énergie de la facture de gaz la diminution est respectivement de 10% et 13%. Alors que la facture totale de gaz a baissé sur la même période, la facture d’électricité moyenne en Belgique a elle augmenté de 7% (avec d’importante disparité suivant les régions). Ces chiffres démontrent à nouveau le poids croissant des taxes prélèvements, obligations de services publics et des coûts de réseaux dans la facture finale d’électricité.
Par ailleurs, l’on constate une nouvelle hausse du nombre de changement de fournisseur, ce dans toutes les régions et pour les deux types d’énergie. La Belgique devrait ainsi confirmer ou renforcer sa place sur le podium européen des marchés les plus dynamiques.

Sur base de ces chiffres, il est clair pour la FEBEG que le marché fait pleinement son œuvre dans notre pays : La baisse constatée des prix de la composante énergie est principalement due à un très haut niveau de concurrence sur le marché belge et à une bonne corrélation entre d’une part la baisse des prix sur les marchés de gros et d’autre part les prix au détail de la composante énergie.