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6 septembre 2017

Suite aux articles de presse parus hier et aujourd’hui à propos de la réserve stratégique, le FEBEG souhaite apporter quelques précisions.

2 offres de production sur les 9 offres reçues

Sur les 9 offres pour la réserve stratégique analysées par la CREG seules deux concernent des centrales de production d’électricité et les 7 autres proviennent du secteur de la gestion de la demande. La FEBEG s’étonne du terme ‘entente’ évoqué puisque cela serait complètement illégal.  A notre connaissance, les deux producteurs ont remis leurs meilleures offre dans le cadre d’un appel d’offre, ce en toute transparence.

Qui doit remettre offre pour la réserve stratégique ?

Rappelons qu’un opérateur de centrale électrique n’est pas un industriel comme les autres. S’il envisage de fermer temporairement ou définitivement une centrale de production déficitaire il doit le notifier aux autorités et ne peut pas la fermer avant un délai de 18 mois. Si, lors de cette période de 18 mois, un appel d’offre est émis pour la réserve stratégique, ce producteur est obligé d’y participer. Peu d’industriels sont confrontés à de telles contraintes.

Une assurance contre le délestage

La réserve stratégique est une forme d’assurance contre une rupture d’approvisionnement qui pourrait coûter jusqu’à 120 million € par heure à l’économie belge. La réserve stratégique est financée par une obligation de service public portée en compte par le gestionnaire de réseau de transmission (Elia). Elle a un impact très faible sur la facture (moins d’un euro pour un ménage moyen).

Un pacte énergétique fort qui stimule les investissements

La Febeg est satisfaite que la ministre fasse référence au pacte d’investissement. La FEBEG est prête à pleinement collaborer aux investissements nécessaires dans le secteur.

Marc Van de Bosch, general manager FEBEG : « La FEBEG et ses membres participent pleinement aux consultations et travaux en vue du pacte énergétique. Elle appelle les autorités à définir un cadre légal stable et stimulant qui donne aux producteurs et fournisseurs d’énergie et à tous les acteurs du secteur de l’énergie la visibilité nécessaire pour investir dans la transition énergétique. Il faut veiller à ce que les politiques envisagées soient aisément transposables en instruments de marché ».