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15 septembre 2023

L’année 2022 a été caractérisé par une baisse considérable et historique de moins 15,2% de la consommation globale de gaz en Belgique, ce sous la pression du signal prix très fort envoyé par les marchés de gros du gaz. En témoigne le graphique ci-dessus, issu de notre rapport annuel 2022 (voir les slides 40 et 41).

Cette baisse a surtout été stimulée par une très forte baisse de la consommation sur les réseaux de distribution (près de -20%), donc principalement par une forte réduction de la demande pour le chauffage domestique et tertiaire. Il faut notamment souligner l’effet de levier positif d’une année 2022 exceptionnellement chaude.

Cette sobriété gazière a permis à la Belgique et à l’Europe de conserver un niveau élevé de stock de gaz en sortie de saison de chauffe (à l’heure de clôturer notre rédaction le taux de remplissage des stock européens de gaz approche 94% (source : Gas Infrastructure Europe - AGSI (gie.eu)).
C’est là l’un des éléments majeurs qui ont engendré le recul progressif et marqué des prix sur les marchés de gros du gaz dès le début de la saison de chauffe 2022-2023.

Pour la saison de chauffe 2023-2024, il faut impérativement « remettre le couvert »de la sobriété et de l’efficacité énergétique. S’il est vraisemblable que les plafonds de prix atteints à la mi-2022 ne seront plus d’actualité, tous les risques de forte hausse ou volatilité des prix du gaz ne sont pas écartés, loin de là. 

Cet automne et cet hiver, la sobriété énergétique de chaque citoyen et de chaque entreprise restera primordiale pour préserver notre pouvoir d’achat et la santé de notre économie.