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19 septembre 2024
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En 2018, les Pays-Bas avaient décidé de mettre fin d'ici 2030 à l'exportation de gaz naturel dit pauvre, principalement issu du gisement de Groningen.
La région étant sujette à des tremblements de terre lié à cette exploitation il a été décidé de mettre fin à l'exploitation et donc aux exportations.

Une partie signifiative des clients belges, soit 1, 6 millions de clients, était alors alimentée avec ce gaz pauvre (gaz L) provenant des Pays-Bas. 

En conséquence le GRT et les GRD gaziers ont du adapter leurs infrastructures et les clients concernés ont du vérifier la compatibilté de leurs installation et parfois faire des adaptations à ces dernières pour basculer vers le gaz riche (gaz H). Les clients concernées se situaient principalement les provinces d'Anvers, du Limbourg, du Brabant flamand, du Brabant wallon, de Liège, du Hainaut, de Namur et de la Région de Bruxelles-Capitale.

Cette conversion initiée en 2018 devait s'étaler jusqu'en 2029. Mais les GRD ont progressé plus rapidement que prévu. 
L'opération de conversion de tous les clients concernés vers le gaz riche (gaz H) s'est clôturée à la fin de l'été 2024, soit 5 ans plus tôt que prévu.

Le gaz pauvre hollandais constituait jusqu'il y a peu une part significative des imporations de gaz naturel en Belgique. Il a été substitué par du gaz riche en provenance importé notamment de Norvège, du Royaume-Uni, du Qatar ou des Etats-Unis. Pour un même volume de gaz utilisé, le riche est plus calorifique que le gaz pauvre.