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16 octobre 2019

La FEBEG, soutient l'appel de la Fondation Roi Baudouin pour que davantage de ressources soient mises à la disposition du Fonds Gaz et Electricité. Ce Fonds gelé depuis 2012 contient les ressources des CPAS pour aider les personnes en situation de précarité dans la gestion de leur consommation énergétique et le paiement de leurs factures.

La FEBEG participe activement au fonctionnement de la Plateforme de lutte contre la précarité énergétique animée par la Fondation Roi Baudoin et apprécie le travail fondamental que cette structure accomplit depuis de nombreuses années. Ainsi, les fournisseurs de gaz et d'électricité veulent contribuer à la recherche de solutions pour éradiquer la pauvreté énergétique.

Dans le fonctionnement quotidien des fournisseurs de gaz et d'électricité, les CPAS sont des partenaires et un maillon essentiel dans l'évaluation de la situation des personnes en situation de risque de pauvreté et dans la recherche de solutions pour les personnes ayant des problèmes de paiement en particulier. Les CPAS sont des facilitateurs indispensables et fiables dans la médiation de la dette. Après tout, ils sont les seuls à pouvoir considérer le problème dans son ensemble. Outre les dettes énergétiques, il y a souvent d'autres dettes, par exemple pour les télécommunications.

Les CPAS ne sont pas seulement impliqués dans les problèmes de paiement de la facture énergétique, mais aussi dans des solutions plus structurelles telles que la sensibilisation et les mesures dans le domaine de l'efficacité énergétique. La FEBEG demande au gouvernement de renforcer l'approche préventive de la pauvreté (énergétique). Dans les années à venir, il faudra s'attaquer encore davantage à la pauvreté énergétique à la source, notamment par le biais d'une politique générique de réduction de la pauvreté et d'une politique du logement plus ambitieuse qui garantisse des logements convenables, abordables et économes en énergie.

En ce qui concerne le financement du Fonds Gaz et Electricité, la FEBEG est favorable à un refinancement en dehors de la facture, notamment par le biais des moyens généraux. Ceci afin d'éviter que la facture d'électricité n'augmente davantage. Actuellement, les obligations de service public, les taxes, prélèvements, contributions diverses et TVA représentent, selon les régions entre 35 et 44% de la facture d'électricité.

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