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9 juillet 2019

Le SPF Économie a publié récemment une intéressante étude analysant la consommation énergétique des ménages en Belgique. Parmi les nombreux enseignements pertinents, cette étude confirme que le chauffage se taille la part du lion avec 74% de la consommation finale d’énergie des ménages (hors transport).  Le constat est clair. Il y a ici l’un des gisements les plus importants en matière d’efficacité énergétique et de réduction des émissions de CO2. Seuls 3% de l’énergie consommée par les ménages pour se chauffer est électrique alors que le mazout représente encore près de 40% de l’énergie consommée pour le chauffage en Belgique. Des investissements dans l’isolation mais aussi un changement de vecteur énergétique pour le chauffage (du mazout vers le gaz et/ou l’électricité), peuvent réduire rapidement et massivement les émissions de CO2 et autres polluants par les ménages. Mais il existe des freins structurels à un tel changement de vecteur énergétique.

Marc Van den Bosch, general manager FEBEG : « Rappelons-nous que le prix des énergies est un aspect capital pour diriger les usagers vers les choix vertueux que sont le gaz et l’électricité. Pour décarboner rapidement notre économie, les autorités doivent s’assurer que gaz et électricité deviennent les vecteurs d’énergie les plus compétitifs en termes de prix. »

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